C'est l'heure des boutures!
Pour un certain nombre de plantes, la fin de l'été est le moment idéal pour faire des boutures, c'est à dire pour prélever des fragments de plantes dans le but de les faire s'enraciner. Si les boutures herbacées (la partie supérieure la plus tendre) peuvent se faire toute l'année, et les boutures sur tiges ligneuses (dures) se font plutôt en début d'hiver (comme les conifères), c'est maintenant qu'on prélève des tiges à la hauteur intermédiaire.
La principale raison de bouturer est de permettre la mutliplication des plants qui nous plaisent le plus, et ceci pour un coût nul! Mais aussi bien sûr de multiplier des plantes qui ne donnent pas ou peu de graines.
L'avantage est qu'on a la certitude de retrouver sur le jeune plant les mêmes caractéristiques que sur le pied mère : couleurs, formes... et souvent plus vigoureuses. L'inconvénient, c'est qu'on transmet les maladies éventuelles... De l'intérêt donc de bien choisir son pied mère!
Mais les boutures permettent aussi tout simplement de retrouver année après année les plantes qui ne passent pas l'hiver (ou difficilement), sans avoir à les racheter à chaque fois! Je pense là aux géraniums ou aux fuchsias surtout quand on n'a pas beaucoup de place pour les stocker au frais pendant l'hiver, à mes pépinos aussi...
Cette technique fait peur à certains, mais en fait si on veille à bien préparer les boutures et à garder la terre humide, ça se passe en général très bien! Je ne prends pas normalement de précautions particulières, mais cette année j'ai fait les choses dans les règles de l'art, en suivant très sagement (une partie!) des judicieux conseils de Mo sur son blog !
J'ai utilisé de l'hormone de bouturage qui trainait depuis de nombreuses années dans la cave... et j'ai même testé la technique du "pot imbriqué" comme on peut le voir à droite avec mes géraniums ! Par contre je n'ai pas protégé les plants avec un plastique (c'est la "mise à l'étouffée" qui limite le dessèchement), je me contente de les garder dans un endroit relativement ombragé pour le moment avant de les rentrer sous la véranda pour l'hiver.
Sinon, j'ai donc de gauche à droite : trois pousses de pépino, trois de lavatère rose, une de géranium bicolore, deux de lavande et 4 de géraniums grenats.
On voit que la prudence veut qu'on multiplie les boutures pour s'assurer qu'au moins une partie va prendre.
Mais pour montrer que certaines plantes supportent bien le bouturage "sauvage", voilà ce que j'ai obtenu suite à des boutures de lierres au printemps, faites simplement en piquant les tiges dans la terre (en veillant toutefois à ne conserver que 2 feuilles à chaque fois), dans des pots ou jardinières contenant déjà d'autres plantes et fleurs ce qui assure un arrosage régulier :
On voit que les trois lierres ont bien pris et déjà bien grandis (je les avais piqué avec une jacinthe il me semble) et qu'ils sont prêts à être rempotés. En fait, j'en avais fait une dizaine, et toutes les boutures ont réussi sauf une!
Bref, si vous n'avez jamais essayé, n'hésitez pas!
La principale raison de bouturer est de permettre la mutliplication des plants qui nous plaisent le plus, et ceci pour un coût nul! Mais aussi bien sûr de multiplier des plantes qui ne donnent pas ou peu de graines.
L'avantage est qu'on a la certitude de retrouver sur le jeune plant les mêmes caractéristiques que sur le pied mère : couleurs, formes... et souvent plus vigoureuses. L'inconvénient, c'est qu'on transmet les maladies éventuelles... De l'intérêt donc de bien choisir son pied mère!
Mais les boutures permettent aussi tout simplement de retrouver année après année les plantes qui ne passent pas l'hiver (ou difficilement), sans avoir à les racheter à chaque fois! Je pense là aux géraniums ou aux fuchsias surtout quand on n'a pas beaucoup de place pour les stocker au frais pendant l'hiver, à mes pépinos aussi...
Cette technique fait peur à certains, mais en fait si on veille à bien préparer les boutures et à garder la terre humide, ça se passe en général très bien! Je ne prends pas normalement de précautions particulières, mais cette année j'ai fait les choses dans les règles de l'art, en suivant très sagement (une partie!) des judicieux conseils de Mo sur son blog !
J'ai utilisé de l'hormone de bouturage qui trainait depuis de nombreuses années dans la cave... et j'ai même testé la technique du "pot imbriqué" comme on peut le voir à droite avec mes géraniums ! Par contre je n'ai pas protégé les plants avec un plastique (c'est la "mise à l'étouffée" qui limite le dessèchement), je me contente de les garder dans un endroit relativement ombragé pour le moment avant de les rentrer sous la véranda pour l'hiver.
Sinon, j'ai donc de gauche à droite : trois pousses de pépino, trois de lavatère rose, une de géranium bicolore, deux de lavande et 4 de géraniums grenats.
On voit que la prudence veut qu'on multiplie les boutures pour s'assurer qu'au moins une partie va prendre.
Mais pour montrer que certaines plantes supportent bien le bouturage "sauvage", voilà ce que j'ai obtenu suite à des boutures de lierres au printemps, faites simplement en piquant les tiges dans la terre (en veillant toutefois à ne conserver que 2 feuilles à chaque fois), dans des pots ou jardinières contenant déjà d'autres plantes et fleurs ce qui assure un arrosage régulier :
On voit que les trois lierres ont bien pris et déjà bien grandis (je les avais piqué avec une jacinthe il me semble) et qu'ils sont prêts à être rempotés. En fait, j'en avais fait une dizaine, et toutes les boutures ont réussi sauf une!
Bref, si vous n'avez jamais essayé, n'hésitez pas!