Oh le beau compost!
Parmi les gros travaux de début d'année, il faut compter le "vidage" du tas de compost. Malgré la petite taille de mon jardin et de mon potager, je me retrouve quand même avec un compost d'une taille plus qu'honorable, puisque j'ai pu récupérer environ une douzaine de brouettes "d'or noir"!
Heureusement pour moi, j'ai eu de l'aide... mes trois loustics ont mis leurs biceps à l'épreuve, même le plus jeune ne s'est pas fait prier, l'amour du jardinage est dans les gênes!
Pour être exact, je ne vide mon tas de compost que tous les deux ans. Le mode de culture de mon potager vivant, ne demande pas d'amendement annuel de la terre puisque le compostage permanent de mes surfaces et l'absence d'utilisation de produits chimiques entretiennent une vie organique intense et un renouvellement constant des propriétés nutritives de la terre.
Malgré tout, le compost je l'ai, et il est évidemment hors de question de gâcher cette précieuse matière! Je réserve alors le compost comme coup de fouet tous les deux ans pour certaines cultures gourmandes comme les fraisiers et les framboisiers qui sont cultivés hors potager, j'en profite aussi pour nourrir les plates bandes fleuries et pour me faire une réserve de bon terreau pour les futures jardinières de printemps.
Seul le reliquat (cette année 3 brouettes) est réparti sur le potager.